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Satoshi Nakamoto à l'origine du Bitcoin BTC ...




Le premier Bitcoin (BTC) a été miné le 3 janvier 2009 par son créateur connu sous le nom de « Satoshi Nakamoto ». Figure aussi emblématique qu’invisible, sa création a influencé le monde et révolutionné la finance traditionnelle. Inspirée par la crise économique de 2008, cette découverte technologique et financière est l’œuvre de son génie.

En effet, le whitepaper rédigé par Satoshi Nakamoto a posé les bases d’un système cryptographique sécurisé. Il est conçu pour être inviolable et transparent. L’objectif ? Permettre aux individus de récupérer le pouvoir financier grâce à un système décentralisé. Aujourd’hui, le Bitcoin et les cryptomonnaies font partie de nos vies, de nos sociétés, mais l’identité de son mystérieux créateur reste encore secrète.



SATOSHI NAKAMOTO : Qui est-ce ?


Malgré les efforts des médias pour enquêter et révéler l’identité de Satoshi Nakamoto, il demeure un personnage mystérieux. Sa personnalité réelle est inconnue. Cependant, il est intéressant d’examiner les indices que nous avons sur lui, que ce soit à partir de documents publics ou des résultats obtenus par d’habiles détectives.



SATOSHI NAKAMOTO : UN HOMME OU UNE FEMME ?


Sur son profil bitcointalk, Satoshi Nakamoto prétend être né en avril 1975. De la même manière que personne ne sait si Satoshi est japonais, les gens théorisent qu’il pourrait aussi être une femme.

Dans une industrie dominée par les hommes, il n’est pas improbable pour un génie féminin d’utiliser un nom masculin pour évoluer sur un pied d’égalité parmi ses pairs. Historiquement, les écrivaines ont en effet volontiers utilisé des pseudonymes masculins pour tenter de pénétrer la scène littéraire et gagner le respect traditionnellement accordé aux auteurs masculins.

Et si Satoshi utilisait une astuce similaire ? Personne ne peut le dire avec certitude, mais cette idée a été une pensée stimulante pour de nombreuses femmes impliquées dans le développement. Ainsi, la membre du Congrès de New York, Carolyn Maloney, a popularisé le slogan « Satoshi est une femme » lors d’un événement pour les femmes dans la blockchain.



SATOSHI NAKAMOTO EST-IL UN GROUPE DE PERSONNES ?


Certains prétendent également que Satoshi Nakamoto n’est peut-être pas une seule personne. Au lieu de cela, il s’agirait d’un groupe d’individus qui auraient pu conjointement œuvrer au perfectionnement et à la création du code derrière Bitcoin. En effet, grâce à la perfection de son code exceptionnel, Bitcoin continue de prospérer sur le marché des cryptomonnaies.

Certaines personnes, comme le développeur de Bitcoin Laszlo Hanyecz, pensent que le niveau de codage auquel Bitcoin a été créé aurait nécessité plus d’une personne. Selon lui, il est fort probable qu’il ait été créé par une équipe de codeurs.



SATOSHI NAKAMOTO EST UN GÉNIE DU CODAGe.


Le New Yorker présente Satoshi Nakamoto comme un « codeur informatique au talent surnaturel ». Ils précisent qu’il a créé Bitcoin avec « trente et un mille lignes de code ». Pour les non-initiés, si la blockchain est sûre, sécurisée et digne de confiance, c’est grâce au code pratiquement parfait de Satoshi. Il n’a pas d’erreurs. C’est en partie la raison pour laquelle son architecture n’a jamais été piratée depuis sa création.

Dans un article de 2011 intitulé « The Crypto-Currency: Bitcoin and Its Mysterious Inventor », le New Yorker a rapporté comment Dan Kaminsky a tenté de casser le code de Bitcoin. Notez cependant que le renommé et très expérimenté chercheur en sécurité Internet a échoué. Il s’est heurté au code presque parfait de Satoshi, qu’il a plus tard déclaré « impénétrable ».

Kaminsky n’est pourtant pas un codeur moyen. Il est célèbre parmi les pirates informatiques pour avoir découvert une faille majeure sur Internet en 2008. Il avait alors alerté le Département de la sécurité intérieure et les dirigeants de Microsoft et Cisco pour qu’ils résolvent le problème immédiatement. Sans sa découverte, n’importe quel codeur qualifié aurait pu faire tomber Internet ou prendre le contrôle de n’importe quel site Web.



SATOSHI NAKAMOTO PARLE COURAMMENT UN ANGLAIS BRITANNIQUE.


Le code et le whitepaper de Satoshi Nakamoto révèlent que le célèbre codeur parle couramment l’anglais, en particulier l’anglais britannique. C’est en partie pourquoi certaines personnes pensent que Satoshi pourrait être britannique, malgré ses prétentions d’être japonais.

Il utilise également l’anglais britannique dans les e-mails adressés à d’autres codeurs dont Finney, comme en témoignent certaines de leurs correspondances. Le tristement célèbre programmeur John McAfee prétendait également savoir qui est Satoshi grâce à une analyse linguistique du whitepaper de Bitcoin.



Le mouvement Cypherpunks.


Les liens entre Satoshi Nakamoto et les Cypherpunks sont indéniables. Né dans les années 80, ce mouvement libertaire est principalement composé de cryptographes. Leur volonté est de préserver la vie privée grâce à la cryptographie, protectrice de l’anonymat et outil de promotion du changement social.




DU « MANIFESTE CRYPTO-ANARCHISTE » AU « MANIFESTE D’UN CYPHERPUNK »


En 1988, Tim May rédige le manifeste crypto-anarchiste qui pose les bases du mouvement. Le texte explique comment la technologie informatique pourrait solutionner le problème de la vie privée : Tim May souligne que cette technologie permet d’anonymiser les discussions privées, de tout diffuser à tout le monde et de démanteler « le fil de fer barbelé qui entoure la propriété intellectuelle ».

En 1993, Eric Hugues reprend ces sujets dans son manifeste d’un cypherpunk. Selon lui, la vie privée pourrait être préservée grâce à un « système d’échanges anonymes ». Il estime également que les cypherpunks doivent développer des programmes de chiffrement. En effet, il considère que les gouvernements et les lobbies utilisent internet afin d’asseoir leur contrôle sur la population.



QUELQUES NOMS DE CYPHERPUNKS EN LIEN AVEC BITCOIN ET SATOSHI NAKAMOTO.


  • Tim May (Ancien scientifique chez Intel, auteur du Manifeste crypto-anarchiste)

  • Eric Hughes (Auteur du Manifeste d’un cypherpunk)

  • Hal Finney (Cryptographe, auteur principal de PGP 2.0 et développeur de RPOW)

  • Wei Dai (Ingénieur informaticien et créateur de la b-money)

  • Nick Szabo (Informaticien, juriste et cryptographe, penseur du bit gold)

  • Julian Assange (Rédacteur en chef et créateur du média WikiLeaks)

  • Len Sassaman (Mainteneur du logiciel Mixmaster Remailer)

  • Adam Back (Inventeur de Hashcash et co-fondateur de la société Blockstream)



L’ECASH, ANCÊTRE DE BITCOIN, EST-IL UNE PROPOSITION DE SATOSHI ?



Un message anonyme sur la liste de diffusion « Cypherpunks » datant de 1999 discute de l’idée du « ecash ». La spéculation dans la communauté crypto est qu’il pourrait être l’œuvre de Satoshi Nakamoto avant la création de Bitcoin. Bon nombre des premiers partisans de Bitcoin faisaient partie de la liste de diffusion « Cypherpunks », notamment Adam Back, Hal Finney et Nick Szabo.

Nous ne savons pas avec certitude si Satoshi Nakamoto a fait partie de ce forum. Toutefois il aurait sûrement été très familier avec les idées qui y circulaient. Beaucoup de ces idées ont formé la base du projet que Satoshi a finalement finalisé sous le nom de Bitcoin.

Lorsque cet ancien article sur « ecash » refait surface, Satoshi a déjà publié le whitepaper de Bitcoin. Dès lors, il est facile de relier les points communs entre l’ecash et le Bitcoin actuel. Rappelons que le nom complet du whitepaper de Bitcoin est « Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System ».



SATOSHI NAKAMOTO, CYPHERPUNK DEPUIS 1999 ?


En 1999, l’auteur anonyme du post « Cypherpunk » énonce les conditions nécessaires à l’argent numérique. L’une des caractéristiques principales est le blinding, référence probable à l’idée d’une signature cryptographique aveugle.

Le blinding permet aux utilisateurs de signer des données en toute sécurité sans les révéler, puis vérifie que les données n’ont pas été falsifiées. Cette fonctionnalité est devenue monnaie courante pour Bitcoin et les cryptomonnaies. L’auteur du message anonyme poursuit en discutant d’un obstacle-clé auquel toute monnaie électronique se confronte : le problème de la double dépense.


L’auteur anonyme conclue même son article en mentionnant la monnaie électronique référencée dans le whitepaper de Bitcoin, la b-money de Wei Dai. Il mentionne également le Hashcash d’Adam Back.


Au cours de son article, l’auteur anonyme aborde tous les problèmes majeurs auxquels une monnaie numérique utilisable doit pouvoir faire face. Tout cela 10 ans avant que Bitcoin… ne les résolve tous. Il ne suffit certes pas de conclure que l’auteur de ce post est Satoshi Nakamoto, mais nous pouvons tout de même reconnaître que la ressemblance idéologique est frappante.




satoshi, biycoin et defi:genèse d'une révolution de la finance traditionnelle.


À ce jour, l’identité de Satoshi Nakamoto demeure « inconnue ». Toutefois, son objectif de créer une cryptomonnaie n’a jamais été un mystère. En termes simples, il a créé Bitcoin pour reprendre le contrôle financier aux élites financières.

Aussi, le projet était d’offrir aux gens ordinaires une chance de participer à un système financier décentralisé. En effet, Bitcoin est open-source, ce qui signifie que personne n’a le pouvoir de le posséder ou de le contrôler dans son intégralité. Aussi, sa conception est publique et tout le monde peut participer à son développement.

Le Bitcoin est né de la crise économique de 2008.



BITCOIN : UNE ALTERNATIVE FINANCIÈRE APRÈS LA CRISE ÉCONOMIQUE DE 2008.


Bitcoin est né après la crise des prêts hypothécaires à risque de 2008. À l’époque, l’effondrement du marché immobilier affecte considérablement la liquidité des marchés financiers mondiaux. Cette crise a inspiré la création de Bitcoin, monnaie numérique entièrement fonctionnelle basée sur une technologie de registre distribué appelée blockchain .

Bitcoin est une réponse à cette grande crise financière qui a montré que même les plus grandes banques du monde peuvent échouer. Avec sa création, Satoshi a souligné la fragilité du système financier moderne et appelé à la décentralisation des transactions financières. Dès lors, la cryptomonnaie est née. Bitcoin a été l’une des premières options en dehors du système financier traditionnel. Le public pouvait désormais participer à des transactions financières sans intermédiaire.



10 ANS DE RÉFLEXIONS AVANT DE PUBLIER LE WHITEPAPER DE BITCOIN.


La blockchain sécurise les transactions et permet aux cryptomonnaies comme Bitcoin de se développer avec la confiance de ses utilisateurs. En effet, il s’agit d’un registre basé sur un réseau auquel tous les participants peuvent accéder. La blockchain permet de suivre et de sécuriser les transactions. Cette dernière a également l’avantage d’être visible par tous les participants et distribuée en toute sécurité sur l’ensemble du réseau. Le « bloc genesis » de Bitcoin a été miné le 3 janvier 2009 par Satoshi Nakamoto, lançant officiellement la blockchain. Ce premier bloc extrait incarne la racine originelle de la blockchain.




Résoudre la double dépense pour sécuriser le système.


Le problème de double dépense fait référence à la difficulté d’empêcher la duplication de contenu virtuel. En d’autres termes, la double dépense consiste à utiliser la même monnaie ou les mêmes fonds pour effectuer deux paiements distincts, trompant ainsi le destinataire. Les systèmes financiers classiques font principalement appel à des tiers pour valider les transactions. Les banques, les organismes de transfert de fonds et autres institutionnels limitent ainsi les risques de double dépense.

Cependant, ces intermédiaires travaillent selon des cadres réglementaires différents, ce qui rend difficile l’élimination du problème de double dépense. Or, les transactions en cryptomonnaies n’impliquent aucune tierce partie. La création de Satoshi Nakamoto est un réseau peer-to-peer qui relie deux parties impliquées dans une transaction sans intermédiaire. De ce fait, le Bitcoin résout le problème de la double dépense et assure la confiance de ses utilisateurs.

L’idée de décentralisation a donc éliminé la nécessité pour les intermédiaires tels que les entreprises, les systèmes financiers ou les gouvernements, d’être impliqués dans l’échange de devises numériques.




L’idée de Bitcoin n’est pas venue du jour au lendemain à Satoshi Nakamoto.


Satoshi Nakamoto était déjà un nom familier parmi les passionnés de cryptographie comme les informaticiens et les hackers bien avant le boom du Bitcoin. Effectivement, quelqu’un avait posté sur des forums de discussion en ligne et correspondait avec d’autres développeurs par e-mail sous le même nom des années auparavant. Bien que cela ne soit pas confirmé, il est largement suspecté que le créateur de Bitcoin était à l’origine de ces communications.

Des mois avant de miner le premier Bitcoin, Satoshi Nakamoto avait publié un whitepaper sur une liste de diffusion de cryptographie. Il était intitulé « Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System ». Le document, publié le 31 octobre 2008, décrivait un protocole peer-to-peer décentralisé et cryptographiquement sécurisé. Dans le whitepaper, Satoshi Nakamoto l’a décrit comme une « version purement peer-to-peer de l’argent électronique ». Cette innovation permet selon lui «(…) d’envoyer des paiements en ligne directement d’une partie à une autre sans passer par une institution financière ou un intermédiaire ».

Il faudrait plus d’un article pour conter la jeune mais complexe histoire de Bitcoin. Dans ce portrait nous nous concentrons uniquement sur certains moments clés en rapport avec notre sujet.



UTILITÉ, ADOPTION CROISSANTE ET ASSANGE : PREMIERS AMOURS DE BITCOIN.


Le « bloc genesis » de Bitcoin est apparu sur la blockchain le 3 janvier 2009 à 18h15 UTC. Ce bloc contenait le désormais célèbre titre du Times dans ses metadatas : « Le chancelier est au bord d’un deuxième plan de sauvetage pour les banques ». La seule transaction de ce bloc contenait 50 bitcoins !

La première transaction connue pour un achat physique a eu lieu le 22 mai 2010. Ce jour-là, un homme décide d’échanger deux pizzas à 25 $ contre 10 000 Bitcoins, faisant ainsi du 22 mai le « Bitcoin Pizza Day ». Il a marqué la première transaction économique pour la cryptomonnaie. À l’époque, le cours de Bitcoin était évalué à quatre bitcoins par centime.

La même année, à la suite des révélations de WikiLeaks sur la manière dont les États-Unis et leurs alliés mènent la guerre en Irak et en Afghanistan, Julian Assange se voit privé de liberté. Il est au cœur d’une affaire politico-judiciaire internationale. Le fondateur et rédacteur en chef du média Wikileaks devient le prisonnier politique de la communauté. Pour échapper à la censure de VISA, Mastercard, Bank of America, PayPal et Western Union, Wikileaks envisage alors d’accepter les dons en bitcoins. Face aux réserves de Satoshi Nakamoto, qui estimait que Bitcoin était encore trop fragile pour assumer une telle mission, Assange attendra finalement jusqu’en juin 2011.

Julian Assange, rédacteur en chef de Wikileaks



SATOSHI NAKAMOTO DISPARAÎT DES RADARS.


Cette année-là, Bitcoin atteint la parité avec le dollar. Sans parti-pris politique, la monnaie de Satoshi est de plus en plus utilisée sur le darknet et son ascension est fulgurante. Ainsi naît le premier bullrun de l’histoire du roi des cryptomonnaies.

Cependant, en avril 2011, Gavin Andresen, l’un des premiers développeurs de Bitcoin aux côtés de Satoshi Nakamoto annonce une drôle de nouvelle. Il sera reçu par la CIA afin d’exposer le fonctionnement de la cryptomonnaie lors d’une conférence en juin 2011. De ce fait, le 23 avril 2011, Satoshi Nakamoto a envoyé un e-mail à un autre développeur, disant qu’il était « passé à autre chose » et que l’avenir de la cryptomonnaie était « entre de bonnes mains ».

Trois ans seulement après avoir publié son whitepaper et extrait le bloc genesis, Satoshi se retire donc de la scène des cryptomonnaies. Il disparaît littéralement des radars. Pour la plupart des médias, le dernier échange connu de Satoshi Nakamoto est celui-ci et l’histoire que l’on vous raconte s’arrête ici…



LA DERNIÈRE INTERVENTION DE SATOSHI NAKAMOTO.


Contre toute attente, la tentative de fork « Bitcoin XT » menée par Mike Hearn et d’autres le fait réapparaître une dernière fois en 2015. Alors qu’on le pensait disparu de la scène à tout jamais, Satoshi Nakamoto semble ne pas supporter l'idée d'augmenter la taille des blocs et décide d’intervenir.

Effectivement, 40 minutes après l’annonce du fork par Mike Hearn, Satoshi rédige un dernier message avant de se retirer réellement.


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